Les études de Master en Ingénierie de la prévention et de la gestion des conflits font partie de l'enseignement supérieur de plein exercice et de type long. Elles sont organisées en un cycle de 2 blocs annuels.
La nouvelle organisation des études supérieures instaurée par le Décret du 7 novembre 2013 - plus communément appelé "Décret Paysage" - prévoit l'agencement modulaire des diverses Activités d'Apprentissage (AA : cours théoriques, pratiques, projets, activités d'intégration professionnelle, stage, TFE/mémoire…) constitutives d'un cursus, regroupées en Unités d'Enseignement (UE).
Les Unités d'Enseignement d'un programme sont planifiées de manière à ce que la charge de travail de l'étudiant soit répartie de manière équilibrée sur l'ensemble de son cycle d'études (bachelier, master ou spécialisation). L'outil de mesure de cette charge de travail est le crédit ECTS, qui représente 30 heures de travail pouvant être associées à la présence aux cours, aux travaux (individuels et de groupe), aux projets, aux visites, etc.
Chaque bloc annuel prévoit 60 ECTS répartis entre ses différents quadrimestres. Les Unités d'Enseignement sont organisées au 1er quadrimestre (Q1), au 2e (Q2) ou sur toute l'année (annuelle). Certaines d'entre elles peuvent être suivies au Q1 ou au Q2 en fonction de la répartition des étudiants dans des groupes.
Le calendrier de l'année académique se divise en 3 quadrimestres :
L'étudiant qui entame ses études doit inscrire à son programme annuel les 60 premiers crédits du cycle (soit les 60 crédits constituant le bloc 1 défini dans le programme détaillé de la section).
A l'issue du bloc 1, 3 situations peuvent être distinguées :
1. L'étudiant a acquis les 60 crédits de son programme annuel. L'année académique suivante, il lui est conseillé d'inscrire à son programme les 60 crédits du 2e bloc, pour permettre la prise en compte des paliers progressifs de l'apprentissage définis dans le programme détaillé de la section et pour répartir de manière optimale et équilibrée sa charge de travail.
2. L'étudiant a acquis au moins 45 crédits. L'année académique suivante, il doit inscrire à son programme les crédits non-acquis du bloc 1. Il peut compléter son programme annuel d'unités d'enseignement de la suite du programme du cycle. Il n'y a pas de limite à la charge annuelle de son programme.
3. L'étudiant a acquis au moins 30 crédits. L'année académique suivante, il doit inscrire à son programme les crédits non-acquis du bloc 1. Il peut compléter son programme annuel d'unités d'enseignement de la suite du programme du cycle, mais la charge annuelle de son programme ne peut pas excéder 60 crédits.
L'étudiant n'est pas libre d'établir un programme "à la carte". Il doit inscrire à son programme annuel les éventuels crédits non-acquis du bloc 1 et choisir ses unités d'enseignement dans les blocs suivants en respectant les contraintes découlant des notions de corequis et de prérequis.
Les activités d'enseignement comprennent des cours théoriques et des séances d'exercices.
La rencontre avec le futur terrain professionnel est organisée via des travaux pratiques et des stages. Dans le cadre des travaux pratiques, les étudiants doivent réaliser des travaux d'expertise dans le domaine de la médiation, travaux d'expertise commandités par les milieux professionnels et supervisés par des enseignants spécialisés dans ces matières.
Choisis par les étudiants en concertation avec les enseignants, les stages se déroulent au sein d'une institution pratiquant la médiation. Les stages et travaux pratiques occupent une place très importante dans le dispositif de formation. Ils confèrent en effet à la formation son caractère professionnalisant.
Les équipes pédagogiques, composées d'enseignants expérimentés et de professionnels du secteur, s'attachent à proposer un cursus adapté à la demande du milieu professionnel, en associant étroitement théorie et pratique.
Nos institutions sont soucieuses d'offrir aux futurs diplômés une compétence professionnelle directement opérationnelle sur le marché de l'emploi.
La HEPL et l'ULiège développent (grâce aux stages, séminaires, visites, formations continues, projets de recherche…) des partenariats multiples avec les milieux professionnels.
L'évaluation finale d'une unité d'enseignement s'exprime sous forme d'une note comprise entre 0 et 20, le seuil de réussite étant de 10/20.
Lorsqu'une unité d'enseignement se compose de plusieurs activités d'apprentissage, une évaluation intégrée peut être organisée. Cette possibilité d'évaluation intégrée est reprise dans la fiche descriptive de l'unité d'enseignement.
Si l'évaluation intégrée n'est pas pratiquée, et dans l'hypothèse où toutes les activités d'apprentissage ont été évaluées (exception faite des AA pour lesquelles l'étudiant a obtenu une valorisation), il est fait usage de la moyenne géométrique afin de calculer la note attribuée à l'unité d'enseignement.
Les activités d'apprentissage peuvent être pondérées entre elles. Cette pondération est reprise dans la fiche descriptive de l'unité d'enseignement. La moyenne géométrique dont question à l'alinéa précédent est dans ce cas la moyenne géométrique pondérée.