Depuis 2005, un accord de médiation signé par un médiateur agréé, dûment homologué par un juge, vaut décision de justice.
La loi du 18 juin 2018 portant dispositions diverses en matière de droit civil et des dispositions en vue de promouvoir des formes alternatives de résolution des litiges a, en outre, fait de la médiation une étape désormais (presque) indispensable dans le traitement d'un litige.
Les acteurs de la sphère judiciaire (avocats, juges, huissiers...) en font désormais la promotion au titre de mode amiable de résolution à préférer aux procédures contentieuses.
Ce processus, mis en œuvre par un tiers neutre, impartial et indépendant, consiste à aider les personnes en conflit à trouver elles-mêmes une solution pérenne à celui-ci.
L'année de spécialisation en médiation a pour vocation de préparer des étudiants bacheliers venant de diverses filières (technique, sociale, économique, pédagogique, paramédicale, agronomique, artistique) aux métiers de la médiation.
La Commission fédérale de médiation estime d'ailleurs que, pour suivre une formation et pour devenir médiateur, le candidat doit disposer d'un titre de Bachelier, quelle qu'en soit la finalité.
L'exercice de la fonction même de médiateur peut se décliner de diverses manières. D'une part, on constate l'émergence d'une profession de médiateur à part entière dans des domaines très divers (médiateur familial, médiateur d'entreprise, médiateur social, etc.).
D'autre part, la médiation est également envisagée comme compétence complémentaire de professions spécialisées (infirmier, assistant social, gestionnaire de ressources humaines, éducateur, etc.).
Les perspectives d'emploi sont réelles et se multiplient dans un grand nombre de domaines.
La Spécialisation en Médiation est coorganisée avec la Haute École Charlemagne.